Située au nord-ouest de la Principauté, à 1298 m d’altitude et à 8.5 km de la capitale, peuplée de 2300 habitants, la paroisse d’Ordino se compose des villages d’Ansalonga, Arans, Segudet, la Cortinada, Llorts, el Serrat, Sornàs et Ordino.

Ordino fait certainement partie des plus beaux villages andorrans. Digne d’un village suisse, les édifices modernes en parfaite harmonie avec les plus anciens en fait un modèle de concept urbanistique.

Ordino est un havre de paix au milieu d’une principauté qui bouillonne. Lieu résidentiel et pour cause Ordino est aussi un lieu de culture ; avec son auditorium, son école de musique, ses musées, ses festivals ; mais aussi un lieu de nature avec son « centre d’interprétation de la nature » aux portes d’une vallée magnifique, débordante d’une flore et d’une faune des plus variées.

Inauguré le 21 septembre 1991, il peut accueillir 505 places.

Tout au long de ces années, géré par le Ministère de la Culture du Gouvernement de l’Andorre, la scène de l’Auditorium a accueilli de prestigieuses figures du monde de la musique internationale : Narciso Yepes, Yehudi Menuhin, Barbara Hendrichs, entre de nombreux autres.

Durant l’année, les mélomanes peuvent profiter pleinement d’une programmation musicale très diverse et de grande qualité et durant les mois de septembre et octobre se déroule le Festival International Narciso Yepes, qu’organise l’Associació Festivals d’Ordino formée par Iniciatives Turístiques d’Ordino et l’entité Crèdit Andorrà.

situé dans l’ancienne “borda” dite “del Raser”, est le successeur de l’ancien musée postal qui se trouvait jadis sous les combles de la Casa de la Vall. Le Musée Postal a su intéresser un public très varié en présentant, sous une forme didactique et agréable, le patrimoine philatélique d’Andorre.

Le Musée Syadristy expose des microminiatures de Nikolaï Syadristy, considéré comme l’un des meilleurs au monde. Ses œuvres, exécutées à la main, sont réalisées avec des matériaux nobles (or, platine), agrémentés de papier, de graines de fruits ou de grains de riz. On peut admirer sont travail au travers d’objectifs qui grossissent 300 fois le sujet exposé.

Le Musée Sant Jordi (Ordino) expose une centaine d’icônes représentant l’expression artistique de l’art religieux orthodoxe russe, ukrainien, bulgare et byzantin des 17ème, 18ème et 19ème siècles.

La route du fer invite le visiteur à découvrir les ressources liées aux procédés d’obtention, de transformation et de commercialisation du fer.

Les points d’intérêt repartis sur l’ensemble du territoire andorran permettent de découvrir l’une des plus importantes activités économiques qui se développèrent du début du XVIIe siècle à la fin du XIXe. Mines, charbonifères, habitat minier et sidérurgique, forges sont quelques uns des aspects traités par itinéraire.

A partir de la Forge Rossel le visiteur pourra suivre et découvrir d’autres endroits rattachés au monde du fer : la mine de Lorts, le chemin muletier fil conducteur d’un itinéraire qui de sculpture rend hommage à ces hommes de fer, (Il s’agit du premier Symposium de Sculpture “Homes de Ferro”, un nouveau concept d’art pour lequel des artistes internationaux ont laissé, dans la vallée, l’empreinte de leurs oeuvres. Observez les différentes formes que ce minerai prend le long du chemin royal allant d’Arans à la mine de Llorts, une ancienne exploitation minière.), la masion d’Areny-Plandolit -propriété de l’un des plus importants maitres de forges- ou encore les produits manufacturés produits par les forgerons comme ceus que l’on peut contempler dans l’église Sant Marti de la Cortinada.

Les hommes de Fer est un itinéraire culturel lancé par le gouvernement andorran. Son but est d’étudier, de restaurer, de conserver et de montrer le patrimoine sidérurgique de l’Andorre et des Pyrénées. Ce programme aimerait faire connaître au grand public les mines, les charbonnières, les coutumes minières et sidérurgiques, les forges et les archives liées à ce monde et donc montrer l’une des activités économiques les plus importantes qui se soient développées en Andorre entre le début du XVIIe siècle et la fin du XIXe.

Les hommes de Fer fait partie des circuits de tourisme culturel. Il ouvre les portes de ce patrimoine avec des biens culturels tels que la Forge Rossell (Andorre), la Forge de Montgailhard (Ariège), les mines de Llorts et la maison Areny Plandolit (Andorre). Ce circuit sera complété, au cours des années à venir, par la Forge de Ripoll (Girone) ou la Collada dels Meners (Andorre). Notre intention est que d’autres biens culturels adhèrent progressivement pour qu’il devienne une véritable expérience transnationale.

L’itinéraire de l’Andorre partira de la Forge Rossell, un espace patrimonial sous forme de centre d’interprétation. Le visiteur pourra y effectuer ses propres expériences sur les origines de la sidérurgie du fer, l’implantation de ces industries dans les Pyrénées, et plus particulièrement en Andorre, sur le système de travail et sur une technologie vieille de 4 000 ans.

Voici un témoignage des travaux d’exploration de nouvelles minéralisations réalisées au cours de la dernière phase de la sidérurgie dans la vallée de l’Andorre (début du XIXe siècle - milieu du XIXe).

Entre le XVIIe et le XIXe siècles, l’Obaga de Llorts fut l’une des zones d’extraction du minerai de fer pour les forges.

L’un des vestiges de cette activité, qui se déroulait généralement à l’air libre, est cette petite exploitation en galerie du XIXe siècle.

La plupart des travaux de perforation se réalisèrent ici sans utiliser d’étayage en bois.

En face de l’extraction, on aperçoit les trous des barres à mine pour placer l’explosif.

La taille réduite des galeries montre bien qu’il s’agit d’une exploitation de recherche de nouveaux affleurements qui s’avéra peu fructueuse.

L’intérêt de cette maison qui date à l’origine de 1613, mais qui a été modifiée et agrandie au fil des siècles, surtout en 1633, réside dans le fait qu’elle appartenait à l’une des familles propriétaires de forges et productrices de fer les plus importantes d’Andorre.

Le grand balcon en fer forgé, situé sur la façade principale, est le témoignage d’un produit probablement fabriqué avec le fer produit dans l’une des forges appartenant aux familles.

Dans les jardins de la maison, on conserve, entre autres, les gros marteaux et la boga de la Forge Areny.

Le visiteur pourra imaginer comment vivait une famille bourgeoise de montagne, propriétaire de différentes forges.

Le bâtiment est d’origine roman. L’architecture de base a subi différentes modifications et agrandissements. Le lien de l’église Saint-Martin avec l’itinéraire des Hommes de Fer se manifeste dans les grilles du maître autel et des chapelles latérales. C’est un exemple des produits fabriqués en fer qui provenaient des forges et que nous trouvons en différents endroits d’Andorre.

On admirera aussi dans cette église d’autres éléments importants comme les peintures romanes datant de la fin du XIIe siècle, l’autel baroque consacré au patron de l’église, les retables baroques des chapelles latérales, le mobilier en bois datant du XVIIe siècle, le carillon et le confessionnal.

consacrée à Sant Corneli et à Sant Cebrià.

le Centre d’Interprétation de la Nature de la Vallée d’Ordino, fut conçu comme la porte d’entrée au musée qu’est la vallée en elle-même.

Ce Centre permet de découvrir la Vallée d’Ordino, à travers sa nature tout en suivant un fil conducteur : l’eau. À travers un parcours qui a été divisé en fonction des milieux, le visiteur apprendra à connaître différents genres de flore et de faune qui cohabitent dans la vallée.

Ce centre fut également conçu comme un espace interactif qui ouvrira vos sens et vous permettra de découvrir une multitude de sensations nouvelles que vous pourrez ensuite compléter lors de vos excursions dans la vallée.

Étroitement liées au Centre, différentes excursions sont proposées comme celle de la récupération de la Mine de Llorts, qui entre les XVIIe et XIXe siècles fut l’une des zones d’extraction du minerai de fer qui alimentait les forges andorranes. L’un des vestiges de cette activité, généralement à ciel ouvert, est cette petite exploitation en galerie datant du XIXe siècle.

Il existe également les sentiers interprétatifs botaniques de Llorts et de Sorteny.

Ce musée présente 52.000 épinglettes classées suivant 78 thèmes différents. Une salle y expose également des épinglettes uniquement consacrées à l’Andorre. Le musée de l’épinglette est le seul au monde de cette catégorie et il figure, à ce titre, au Livre Guiness des records.

Découvrez et goûtez aux émotions fortes en réalisant une descente de canyon en compagnie de nos guides de montagne.

Nous proposons des canyons de différents niveaux, du plus facile au plus difficile, dans la paroisse d’Ordino, en Catalogne ou en France, pour que vous puissiez devenir de véritables experts dans ce sport d’aventure.

Plus d'informations sur le canyoning

Itinéraires équipés sur grande paroi, qui feront découvrir aux amateurs la sensation d’une escalade à grande altitude sans avoir à posséder la technique nécessaire pour surmonter les obstacles de la roche. Marches en fer, câble tenant lieu de rampe et une ligne de vie en câble d’acier, et un guide professionnel, garantiront votre sécurité et feront de votre escalade un véritable succès.

Activité exclusivement réservée aux plus de 14 ans pour les voies débutants et 18 ans pour les autres.

Plus d'informations sur la Via Ferrata

La Forêt de Segudet est un endroit adéquat pour réaliser des activités en pleine nature.

Elle se trouve au village de Segudet, dans la paroisse d’Ordino, dans un des endroits les plus idylliques de la Principauté d’Andorre.

Ce nouvel espace en plein air possède des installations complètement neuves et adaptées à la nature. Dans cette zone, on trouve deux voies ferrées, des itinéraires sportifs sur un massif rocheux, entièrement équipés avec un câble, des marches et différents éléments consacrés à faciliter la démarche et la sécurité des pratiquants et, un circuit d’aventure vertical où l’on peut pratiquer, au milieu de la forêt, différentes activités en alternant ponts à suspension, tyroliennes, lianes et un tronçon de voie ferrée.

• Vía Ferrata Creu de Noral
  • Difficulté: Facile
  • Dénivelé: 150m
  • Parcours: 350m
  • Horaire: Approximation: 5 minutes
    • Itinéraire: 1h30
    • Retour: 15 minutes
  • Orientation: S-SO
  • Époque: Printemps - Été - Automne

• Via Ferrata de Segudet
  • Difficulté: Facile
  • Dénivelé: 90m
  • Parcours: 165 m
  • Horaire: Approximation: 5 minutes
    • Itinéraire: 50 minutos
    • Retour: 10 minutes
  • Orientation: S-SO
  • Époque: Printemps - Été - Automne

Les vías ferratas sont propriété du Común de Ordino et elles ont été équipés par ATAG, l’année 2007.

Situation: Départ du village de Segudet situé dans la paroisse d’Ordino, dans la Principauté d’Andorre.

Accès: Gratuit

Équipement minimum:

• casque
• baudrier
• 2 mosquetons de sécurité
• Chaussures adéquates (semelle adhérante)

Normes de sécurité:

• Seulement une personne assurée pour chaque tronçon de câble de sécurité
• 1 personne responsable et un expert dans le groupe
• Vérifier à tout instant qu’on est assuré
• Éviter les agglomérations
• Éviter de lancer des pierres
• Suivre à tout moment l’itinéraire indiqué
• Ne pas arracher des espèces végétales
• Éviter de déranger les animaux. Être respectueux
• Garder les ordures dans le sac à dos
• Ne pas réaliser l’itinéraire en cas de prévision de tempête ou de neige
• On exige une formation préalable et une bonne connaissance dans l’utilisation du matériel.

Circuit vertical en pleine nature où l’on peut pratiquer différents ateliers en alternant 3 pont à suspension, 4 tyroliennes, 2 lianes, 1 pont tibétain, 1 toile d’araignée, 1 pont en bois, 1 pont , entre autres et un tronçon final de voie ferrée.

Les départs du circuit vertical se réalisent avec un moniteur et avec le matériel nécessaire de sécurité afin de pouvoir faire les différents ateliers.

Réservation: Contactez nous

Prix: 35 euros/personne + 2,5 euros d’assurance/

Horaires: Ouvert du 1er juin au 15 de septembre avec des départs chaque jour à 9h et à 15h.

Préserver la biodiversité et gérer durablement les ressources naturelles est indispensable dans un pays de montagne comme l’Andorre. Cette politique va bien au-delà de la simple politique locale ou nationale, puisqu’elle est interrégionale et participe à la conservation du patrimoine naturel et culturel de l’ensemble des Pyrénées.

La vallée de Sorteny (selon le linguiste Anglada Sorteny signifierait “la plaine des sorcières “) possède un intérêt tout à fait particulier d’un point de vue scientifique, historique, éducatif certes, mais aussi sous l’aspect esthétique, paysagistique et récréatif. C’est la raison qui fit que le 23 juin 1993 une Ordonnance communale créa le Parc Naturel de la vallée de Sorteny (Parc Natural de la vall de Sorteny), dans le but de protéger la particularité et l’intégrité des valeurs naturelles, de maintenir la structure fonctionnelle des écosystèmes et de promouvoir la recherche scientifique et l’éducation environnementale.

Le Parc Naturel de la vallée de Sorteny possède une grande richesse paysagistique et botanique, avec plus de 750 espèces phanérogames, dont une bonne soixantaine sont endémiques des Pyrénées. Un spectacle pour les sens qui nous permet de découvrir, de la main du Centre d’Interprétation de la Nature ou en compagnie des guides de montagnes spécialistes en flore, l’utilisation traditionnelle des plantes de haute montagne, la vie traditionnelle dans la haute vallée d’Ordino, l’interprétation du paysage, l’influence de l’être humain sur la nature...

Située au nord-ouest de la Principauté d’Andorre (sa limite nord étant frontalière avec la France), la vallée de Sorteny est une vallée secondaire dans le bassin du Valira du Nord, articulée par la rivière de Sorteny, dont les affluents proviennent de quatre cirques glaciaires qui cadenassent la vallée et qui sont : el Forn, la Cebollera, la Serrera et l’Estanyó. La superficie totale est de 1080 hectares.

Entre la limite inférieure, sise au pont de Puntal, à 1.660 m, et la limite supérieure au sommet du pic de l’Estanyó, à 2.915 m d’altitude, le parc naturel se situe en haute montagne avec deux étages de végétation : le subalpin et l’alpin, la frontière entre tous les deux se trouvant à la limite supérieure de la forêt, aux environs de 2.300m d’altitude.

Un Plan régulateur stipule en particulier les activités qui peuvent y être pratiquées :

Le zonage qu’il présente est le suivant : une zone à usage modéré, une à usage restreint, une autre de réserve et une à usage spécial. Pour chaque zone sont définis les objectifs, les délimitations, les actions et la planification.

La vallée de Sorteny appartient au grand secteur métamorphique du nord de l’Andorre, et elle est formée par des matériels cambro-ordoviciens, roches stratifiées d’origine sédimentaire, très métamorphiques. La succession sédimentaire se divise en diverses formations lithologiques, à savoir :

• formation métamorphique de Tristaina (Cambro-ordovicien)
• formation schisteuse de la Massana (Cambro-ordovicien)
• formation quartzitique de Ransol (Ordovicien)
• formation schisteuse de Canòlic (Silurien)
• formation calcaire de Casamanya (Dévonien)

Il convient de souligner la minéralisation de la zone de la Serrera (Clots dels Meners) avec une ancienne exploitation de fer datant de l’Ordovicien, rattachée à des pyrites (catégorie B), à 2510 m d’altitude ; dont la minéralisation se manifeste par des filons de fer.

La rivière de Sorteny est l’élément axial du réseau hydrographique de la vallée de Sorteny. Elle naît à 2.082 m d’altitude, à la confluence des rivières de la Serrera et de la Cebollera qui naissent, respectivement, à 2.680 m (la plus haute source d’une rivière en Andorre) et 2.485 m. Le réseau est complété par les rivières de les Cebes et de l’Estanyó. La vitesse du courant des rivières est élevée pour une pente moyenne de 17% avec des eaux très froides (11,4ºC au mois d’août).

La zone ne possède qu’un seul lac, l’Estany de l’Estanyó, d’une superficie de 1,5 ha, qui se situe à 2.339 m d’altitude. L’on trouve également quelques mares, des mouillères et des prairies hydrophiles, zones humides d’un haut intérêt écologique.

La vallée de Sorteny présente une grande diversité d’habitats, dont la plupart font partie de la Directive habitats 92/43/CEE.

Plus de sept cents espèces phanérogames ont été répertoriées. Une soixantaine sont endémiques (8% de la flore), deux cents taxons sont particulièrement intéressants, dont soixante-dix considérés comme rares avec une quinzaine d’espèces très rares ou menacées.

Traditionnellement, la population locale a l’habitude de cueillir certaines espèces, soit pour leurs vertus médicinales (cumin, gentiane,...), soit parce qu’elles sont comestibles (chêne kermès, l’Impératoire appelé également Benjoin, Saxifrage aquatique), sans oublier les champignons que l’on ramasse, surtout, dans les forêts ombragées.

Malgré sa superficie réduite, la vallée de Sorteny possède une bonne richesse faunistique.

Isards et sangliers sont les ongulés les plus habituels accompagnés de quelques chevreuils. L’on y trouve également quelques mammifères intéressants comme le chat sauvage, le desman des Pyrénées et la martre.

Une bonne soixantaine de genres d’oiseaux y demeure également, dont certains très intéressants, comme le gypaète barbu et l’aigle doré, même s’ils ne nidifient pas dans la zone ; le faucon pèlerin, le lagopède alpin, le grand tétras ou coq de bruyère, la perdrix grise, le merle d’eau ou circle plongeur, le troquet tarier et le merle à plastron.

Amphibies et reptiles sont peu représentés, malgré la présence du triton des Pyrénées.

Le groupe des insectes, peu étudié jusqu’à présent, devrait être fort bien représenté, compte tenu de la richesse floristique du parc naturel.

Finalement, en ce qui concerne les poissons, les rivières de l’étage montagnard et subalpin sont riches en truites communes autochtones, accompagnées d’une espèce introduite, la truite irisée, que l’on peut également trouver dans le lac.

Quelques exemples:

• l’isard (Rupicapra pyrenaica),
• le sanglier (Sus scrofa),
• le grand tétras (Tetrao urogallus),
• le lagopède alpin (Lagopus mutus),
• le vautour commun (Gyps fulvus)
• et autres rapaces de passage, comme le gypaète barbu (Gypaetus barbatus)
• ou l’aigle doré (Aquila chrysaetos) ,
• de nombreux papillons comme le l’Apollon (Parnassius apollo )
• et autres insectes vivant dans les diverses plantes
• amphibies et reptiles,
• invertébrés...

Au nord d’Ordino

Au départ du village d’Arans, vers la Plana del Grau et Llorts et les mines de Sodornet (promenade du fer). Vers le Coll de les Cases. Vers la Collada del Ensegur et Llorts.

Ce village se trouve prés d’Ordino. La Cortinada joua un rôle important dans le passé historique de la principauté comme en témoignent les maisons seigneuriales qui existent encore et parmi lesquelles se trouve celle de Can Pal, au tracé architectural noble. L’église romane, construite au XII ème siècle, est très intéressante. Elle posséde un magnifique clocher lombard et à l’intérieur on peut admirer la nef avec ses formes harmonieuses. Les fresques romanes découvertes en 1967 dans une chapelle de l’église de la Cortinada et qui représentent Saint Martin de Tours, Sant Sebastià, et Sant Brici aux côté d’autres personnages, sont dignes du plus grand intérêt.

Il s’agit d’un charmant village qui posséde encore tout son air médiéval. Llorts se trouve à 3 km de La Cortinada. Entouré d’un paysage magnifique, ses terres sont arrosées par les eaux du torrent de Llorts, eaux qui descendent des lacs de Llengonella. C’est un village qui posséde plusieurs monuments intéressants. Quelques maisons anciennes témoignent de l’importance qu’avait Llorts autrefois. Il faut citer aussi son église, avec son clocher original à double campanile. A l’intérieur de l’église on peut admirer un splendide Crucifix et un bel autel de style baroque fermé par une grille en fer forgé.

ce joli village de haute montagne est lié au nom du célèbre poète catalan Verdaguer, qui chanta les vers de son célèbre poème Canigó les beautés du paysage des riviéres Sorteny et Valira, dont les eaux proviennent des lacs de Tritaina. c’est une zone résidentielle de grand intérêt touristique. Le futur d’El Serrat est prometteur en tant que station de tourisme hivernal grâce à sa situation stratégique, relais avec le territoire français à travers le Port del Rat. La beauté du paysage typiquement pyrénéen qui entoure le village, qui se trouve dans une vallée cerclée de montagnes généralement enneigées, contribue à rendre l’ensemble plus attrayant.