A partir de la Forge Rossel le visiteur pourra suivre et découvrir d’autres endroits rattachés au monde du fer : la mine de Lorts, le chemin muletier fil conducteur d’un itinéraire qui de sculpture rend hommage à ces hommes de fer, (Il s’agit du premier Symposium de Sculpture “Homes de Ferro”, un nouveau concept d’art pour lequel des artistes internationaux ont laissé, dans la vallée, l’empreinte de leurs oeuvres. Observez les différentes formes que ce minerai prend le long du chemin royal allant d’Arans à la mine de Llorts, une ancienne exploitation minière.), la masion d’Areny-Plandolit -propriété de l’un des plus importants maitres de forges- ou encore les produits manufacturés produits par les forgerons comme ceus que l’on peut contempler dans l’église Sant Marti de la Cortinada.
Une partie de ce parcours peut être faite librement car il s’agit d’une promenade agréable et intéressante dans un paysage culturel de haute montagne.
D’ailleurs, il existe également la possibilité de découvrir cette Route du Fer à cheval, de Ransol à la mine des Meners et même jusqu’à Arans. L’excursion à cheval peut durer de une à quatre journées, selon l’itinéraire choisi et la condition physique du cavalier.
Les hommes de Fer est un itinéraire culturel lancé par le gouvernement andorran. Son but est d’étudier, de restaurer, de conserver et de montrer le patrimoine sidérurgique de l’Andorre et des Pyrénées. Ce programme aimerait faire connaître au grand public les mines, les charbonnières, les coutumes minières et sidérurgiques, les forges et les archives liées à ce monde et donc montrer l’une des activités économiques les plus importantes qui se soient développées en Andorre entre le début du XVIIe siècle et la fin du XIXe.
Les hommes de Fer fait partie des circuits de tourisme culturel. Il ouvre les portes de ce patrimoine avec des biens culturels tels que la Forge Rossell (Andorre), la Forge de Montgailhard (Ariège), les mines de Llorts et la maison Areny Plandolit (Andorre). Ce circuit sera complété, au cours des années à venir, par la Forge de Ripoll (Girone) ou la Collada dels Meners (Andorre). Notre intention est que d’autres biens culturels adhèrent progressivement pour qu’il devienne une véritable expérience transnationale.
Voici un témoignage des travaux d’exploration de nouvelles minéralisations réalisées au cours de la dernière phase de la sidérurgie dans la vallée de l’Andorre (début du XIXe siècle - milieu du XIXe).
Entre le XVIIe et le XIXe siècles, l’Obaga de Llorts fut l’une des zones d’extraction du minerai de fer pour les forges.
L’un des vestiges de cette activité, qui se déroulait généralement à l’air libre, est cette petite exploitation en galerie du XIXe siècle.
La plupart des travaux de perforation se réalisèrent ici sans utiliser d’étayage en bois.
En face de l’extraction, on aperçoit les trous des barres à mine pour placer l’explosif.
La taille réduite des galeries montre bien qu’il s’agit d’une exploitation de recherche de nouveaux affleurements qui s’avéra peu fructueuse.
L’intérêt de cette maison qui date à l’origine de 1613, mais qui a été modifiée et agrandie au fil des siècles, surtout en 1633, réside dans le fait qu’elle appartenait à l’une des familles propriétaires de forges et productrices de fer les plus importantes d’Andorre.
Le grand balcon en fer forgé, situé sur la façade principale, est le témoignage d’un produit probablement fabriqué avec le fer produit dans l’une des forges appartenant aux familles.
Dans les jardins de la maison, on conserve, entre autres, les gros marteaux et la boga de la Forge Areny.
Le visiteur pourra imaginer comment vivait une famille bourgeoise de montagne, propriétaire de différentes forges.
Le bâtiment est d’origine roman. L’architecture de base a subi différentes modifications et agrandissements. Le lien de l’église Saint-Martin avec l’itinéraire des Hommes de Fer se manifeste dans les grilles du maître autel et des chapelles latérales. C’est un exemple des produits fabriqués en fer qui provenaient des forges et que nous trouvons en différents endroits d’Andorre.
On admirera aussi dans cette église d’autres éléments importants comme les peintures romanes datant de la fin du XIIe siècle, l’autel baroque consacré au patron de l’église, les retables baroques des chapelles latérales, le mobilier en bois datant du XVIIe siècle, le carillon et le confessionnal.